Bellet Georges
18 rue Commines 75003 Paris | Le Chambon Paulhac 15430 | |
Le mandement et Châtellenie du Chambon ( Lo cambo ) relevait en appel du Bailliage de Saint-Flour pour les paroisses de Cezenc et Paulhac en partie.
Sa justice ordinaire relevait du Chapitre cathédrale
de Saint-Flour, elle était de droit écrit en ce qui concernait les mariages et les successions.
La seigneurie du Chambon est reconnue relever de la Vicomté de Murat et en arrière-fief de Carlat.
Armoiries
De gueule (rouge) au sautoir d’or (jaune)
Cri de guerre : Anteroche.
« Le Chambon, village au fond de la vallée, entouré de prairies et sur la rivière d’Epie.
Son petit château est sur un monticule qu’environnent des maisons. Ils sont situés sur la route de Murat à Cezenc, se prolongeant jusqu’à Pierrefort. Il y a un pont de pierre pour traverser la rivière, et auprès un petit oratoire sur la route allant à Paulhac. Le château est en mauvais état, mais encore habité par une famille de cultivateurs qui en a fait l’acquisition nationalement . Il avait appartenu, au treizième siècle à une famille de ce nom., qui prirent par la suite celui d’Anteroche, Armand de Chambon vivait en 1282. Etienne de Chambon fut du nombre des vassaux nobles qui reconnurent, en 1282 relever de Carlat en arrière-fief. Antoine fut inscrit à l’armorial de 1450. Ce fut vers cette dernière époque que la seigneurie échut à Jean de Traverse de Murat, dont les descendants relevèrent la famille d’Anteroche. Antoine de Tournemine fut co-seigneur de Chambon en 1450, Rigal, son fils en 1491. Les chanoines de Saint-Flour étaient aussi co-seigneurs de Chambon, château, domaine et moulin, en 1600. Le chapitre, à cette époque, avait affermé ses rentes et propriétés »
(Dictionnaire du Cantal)
La famille d'Anteroche était fort ancienne. Elle portait anciennement le nom de Chambon. Bertrand fit hommage à l'évêque de Clermont, en 1324 pour le Chambon, Jarry et autres fiefs qu'il possédaient dans la paroisse de Paulhac. Julianne de Chambon vendit Anteroche en 1478 à Jean de Traverse seigneur de Bressange et de Farges, fils du médecin de Louis XI. Alexandre d'Anteroche Lieutenant Général, se distingua à la bataille de Fontenoy. Il commandait le 1ère ligne de l'infanterie francaise, et ce fut lui qui en levant son chapeau en l'air dit aux ennemis "A vous messieurs à tirer les premiers" ce qui lui valu plusieurs blessures. On lui attribue aussi cette réponse à un officier qui qualifiait d'imprenables les fortifications de Maestricht "Monsieur, ce mot n'est pas francais" La branche aînée de cette famille c'est fondue dans celle des Larochelambert. La branche cadette existe encore à Allanche, et l'un de ses représentant est officier supérieur. ( Dic. du Cantal P.516 tome IV)
« Ce château qui n’est qu’une grande maison bourgeoise, s’élève sur un rocher au milieu du village. Solidement bâti, la plupart du temps inhabité et presque abandonné, il est néanmoins toujours debout. Ses murs et son couvert ont jusqu’ici défié la faulx du temps. Mais son intérieur est dans un délabrement complet. On y descend par des escaliers humides ; on dirait une prison ou plutôt un cachot. Il n’a d’antique que sa porte arquée et ses croisées vastes, irrégulières et défendues par d’épaisses grilles de fer.
Vendu nationalement en 1790 avec le bois de Lavergne, qui en dépendait, il fut acheté par Jean Roussille de la Malvieille (Ventejols) devenu plus tard député de Saint-Flour. Jean-Baptiste Roussille, son neveu et son héritier en est toujours propriétaire.
En voyant la mousse tapisser ses murailles, les chardons et les orties croître jusqu’à la porte d’entrée, ses croisées bouchées avec des bottes de mauvaises paille, on se demande si ce manoir a encore un maître. Que diraient les vieux châtelains si, revenant à la vie ils voyaient leur berceau ainsi délaissé ? »
(Histoire de la commune de Paulhac)
Bernard de Chambon (Lo Cambo) , chevalier, cède ses dîmes "Prédiales et pascales" sur les villages de Clergial, Ventejoul, Mézières et la paroisse de Paulhac. (Cart. P. 116 ) 12 octobre 1265
Pierre de Chambon en 1351 est seigneur d'Anteroche, Il fait hommage pour les villages de Bressanges, Prathéron, Sauvage à Renaud de Pons Vicomte de Carlat, lequel en céda le bénéfice à Begon Vicomte de Murat à la suite d'une transaction...
Au milieu des arbres et des ronces envahi par le lierre un énorme mur recouvert de lichens rouges et gris semblait survivre dans un dernier effort.
Ainsi commença la passion restauratrice qui m’anime depuis bientôt dix ans.